1,2,3...on recommence

Un peu plus de deux ans après l’arrivée d’une princesse sur notre planète, nous voilà prêts à recommencer, à revivre une nouvelle fois la grande aventure de la vie…

J’ai beau l’avoir vécu déjà une première fois, tout me parait nouveau et inédit. Peut-être tout simplement parce que c’est un autre bébé qui est niché au creux de mon ventre et que moi aussi je suis bien différente d’il y a 3 ans puisque je suis déjà maman !

J’essaie de vivre chaque jour de cette grossesse pleinement et d’en profiter mais c’est sans compter cette fatigue insistante, persistante, presque invalidante des premières semaines, accentuée par le fait de devoir être présente pour mon premier bébé, malgré l’épuisement. C’est aussi sans compter les nausées qui ponctuent mes journées et que je découvre pour la première fois, comme quoi ce deuxième bébé cherche déjà à se distinguer de sa grande sœur… Il faut ajouter à cela une forte dose d’hormones farceuses, me donnant tour à tour l’envie d’éclater en sanglots sans raison valable (et surtout sans préavis) ou à l’inverse d’éclater de rire ou de me perdre en démonstration d’affections…

La beauté de ces première semaines (parce qu’il y en a aussi beaucoup) c’est aussi de garder ce tout nouveau chamboulement secret pour soi et seulement pour soi, comme l’impression de posséder un trésor caché au fond de son ventre. C’est aussi se sentir différente sans l’être vraiment – ce bébé fait partie intégrante de moi, mais je ne le sens pas encore. C’est ce sourire béat qui reste scotché à nos lèvres lorsque l’on découvre ce petit être sur un écran taille d’ordinateur en train de s’adonner aux joies de la pirouette pour la toute première fois…

Au-delà des désagréments physiques d’un début de grossesse, il y aussi le regard interrogateur que les autres posent sur vous, se demandant si vous êtes juste un peu grosse ou si oui, ils peuvent vous céder leur place dans les transports publics sans courir le risque d’une offuscation de votre part. C’est constater rapidement qu’on n’est plus à son aise dans ses jeans et que malheureusement les grandes enseignes ont encore beaucoup de progrès à faire en terme de mode « future maman ». Pour moi qui suis une adepte de fantaisie pour mes gambettes dès que le froid s’installe, impossible de trouver des collants autres que noir, gris ou beige, sans me ruiner... C’est donc se résoudre à adapter son style pendant quelques mois…

Enfin, il nous suffit de poser notre regard sur notre merveille de 2 ans pour savoir pourquoi on recommence. A vrai dire, plus rien d’autre n’a vraiment d’importance, c’est tout simplement la plus belle chose que nous ayons faite, la plus belle décision que nous ayons prise et surtout la vraie raison pleine de sens pour laquelle on se lève tous les matins depuis un certain jour de septembre 2014….

Trimestre 2, je t'attends!

Par Pretty Pink